Espace médecins du travail : pratiques professionnelles

4 ans

oui je refuse car je considère que ce n'est pas un acte de prévention entrant dans le champ d'action du médecin du travail. La rédaction de tels certificats peut être source de litige avec les salariés en plus…

5 ans

BonjourEvidemment je les refuse. Je suis MW et a pour mission d'èviter les MP et AT et cela n'a rien à faire avec les certificats de sport.

5 ans

je ne crois pas que cela soit au médecin du travail de les faire, de plus pour > 45 ans, ECG...

4 ans

Effectivement, la CAT, face à un salarié alcoolisé, doit être précisée dans le règlement intérieur, notamment pour les salariés qui occupent un poste dit de « sécurité «tout d'abord il faut faire cesser la situation dangereuse ,un Alcotest peut être demandé, si precise dans le règlement intérieurle Mdt peut mettre le salarié inapte temporairele salarie alcoolisé ne doit pas rentrer seul chez luicordialement

4 ans

BonjourL'attitude du médecin du travail dépend de la nature du poste te de travail .S'l s'agit d'un salarié exerçant un poste de sécurité et si le salarié alcoolisé est devenu dangereux pour lui même ou pour autrui,il convient de le déclarer inapte temporairement à exercer ce poste sans précision bien sur sur la cause de l'inaptitude.Dans tous les cas le médecin du travail doit proposer son aide au salarié concerné et demander à le revoir rapidement en dehors de la période d'alcoolisation pour faire un bilan de cette alcoolisation et mettre en oeuvre les moyens préventifs de sa récidive.Tout cela doit se faire dans le respect du secret médical.CordialementDocteur Albert Amiel

4 ans

certes, mais si le salarié l'accepte, venir en discuter avec le médecin du travail peut l'inciter à commencer sa réflexion sur sa dépendance éventuelle. On est bien dans une démarche préventive d'aggravation et de maintien dans l'emploi qui est parait-il prioritaire .

2 ans

Et pour finir CULTIVONS nous ! allons chercher ailleurs dans les sciences humaines en philo ( mais oui tout le monde peut le faire) , en sociologie, en psychologieS, en théologie... la nécessaire ressource pour nous éclairer et adoucir nos peines de docteurs maltraités. Le chemin est difficile et ardu mais pour que nous restions de "bons médecins", il faut que nous prenions soin de nous: nous ne pouvons pas aider les autres sans être nous-mêmes en bonne santé.
Et puis, quand le réel est trop pesant, il faut partir vers de nouveaux horizons qui impulseront de nouveaux projets, au moins pour un temps. Nous sommes en position de force... ce sont les employeurs qui sont en demande !
Je vous souhaite bon courage , car du courage il en faut pour se positionner au plus juste dans ce monde chaotique.

2 ans

et encore moins au collectif. Essayer de s'entourer de psycho clinicienne pour l'écoute des salariés, le partage des idées, d'un psycho du travail , d'un ergonomie dans une réelle dynamique d'équipe pluridisciplinaire et pas seulement un mille feuille de compétences, de techniques individualisées. La mise en œuvre ( qui n'est pas facile mais cela en vaut la peine je crois) d'échanges vrais c'est-à-dire sincères, de circulation des idées dans un système de confiance et d'entraide pour les autres et pour nous même se relève une aide précieuse pour notre propre santé mentale et rompt la solitude de l'exercice. N'oublions pas que la Médecine est un art ( et non une technique et une juxtaposition de catalogues recommandés) et dans l'art il y a du Juste , du Beau , du Bien: tous ces savoirs faire et savoir être qui magnifient la profession, de l'expérience non chiffrable, de l'intuition non quantifiable, du don de soi incommensurable.

2 ans

Bonjour,

Vous avez raison nous sommes tous débordés dans tous les sens du terme. Le monde du travail a transformé le travail , ceux qui le font et les vies humaines de façon radicale depuis plus de 30 ans ( et tellement plus !)
Nous ne sommes pas épargnés en tant que médecins. trop souvent isolés, élévés dans la performance et la soumission à l'idole "Travail".
La MDT a du mal à être legitimée quelque soit les services. Elle sert de variable d'ajustement à un métier" ( n'oublions pas que la médecine est un art !) impossible à réaliser, prise entre des tensions contradictoires: entre individuel et collectif, conseil à l'employeur et service à rendre à l'individu, amélioration des conditions de travail et désagrégation de l'Homme au travail, QVT et travail réel, qualité et absence de ressources et de moyens... J'arrête là cette liste à la Prévert car elle serait longue.
Comment faire ? Je ne sais pas bien... limiter la médecine d'aptitude qui rend moyennement service à l'individu et

4 ans

Tu as bien raison de ne dispenser ces actes. Moi aussi j'ai de plus en plus de demandes en ce sens... je trace dans le dossier et je fais un courrier au médecin traitant remis au patient.

5 ans

Il y a,à mon sens, deux réponses (au moins) possibles, dans la mesure ou la certitude de l'absence de lien des actes cités est établie:Vous ne respectez pas le parcours de soin,qui est une obligation légale et confraternelle, en effectuant ces actes.Vous sortez de votre champs de compétence au niveau assurantiel, tout comme l'établissement de different type de certificat ( pratique d'épreuves sportives, football, plongée ...) que l'on ne doit pas manquer de vous réclamer, ce qui est une prise de risque à connaitre.Les seuls actes "thérapeutiques" que nous puissions effectuer dans le cadre de notre exercice de Médecin du Travail doivent s'inscrire dans un contexte d'urgence.

5 ans

Concernant les vaccins, la limite travail et extra professionnel est floue, l 'antitetanique se justifie dans de nombreuses professions, manuelles notamment...et actuellement on ne trouve plus d antitetanique non associé aux anti DP, Donc beaucoup de vaccins possible, dont l' antigrippe si le salarié le sollicite ( pas l Employeur ) Disposer du matériel de base de réa. Pour ma part je considere qu il s agit d'un acte préventif, mais bien vérifier couverture par assurance professionnelle et preuve que le salarié est informé des bénéfices et effets innatendus ( faire signer un document de style consentement éclairé ), les pharmaciens sont actuellement sollicités, beaucoup de salariés n ont pas de médecin traitant, certains horaires de travail rendent difficile l accès aux actes de ville. Quant aux traitements...il s agit de soins, je ne refuserais pas systématiquement , et j agirais au cas par cas, selon plusieurs critères, dont la nature de la maladie avant tout, la possibilité d accès aux soins de ville pour le salarié, densité CABINETS de soins, horaires de travail, mes propres disponibilités ( mon emploi du temps santé au travail me le permet il ?)Mon assurance professionnelle...la aussi, et bien sûr en concertation avec le médecin de ville à chaque fois Donc rendre service au salarié, sans se substituer aux autres professionnels de santé, eux aussi selon région souvent surchargés, et à condition de ne pas amputer sur le temps alloué à notre propre spécialité, et en assurant ces actes, information , assurance...Quant à la traçabilité évoquée, elle me semble facile, selon logiciel dossier informatisé ou dossier papier..