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Bien recycler les déchets hospitaliers

Temps de lecture : 3 min

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La gestion des déchets est au cœur des problématiques hospitalières depuis quelques années. Exemples de bonnes pratiques à l’appui, on fait le point sur la question du recyclage des déchets en milieu hospitalier.

Zoom sur les déchets hospitaliers

La gestion des déchets d’activité de soins (DAS) constitue une question centrale pour les établissements de santé. Elle nécessite la mise en place d’une stratégie efficace et sécurisée de tri, collecte, destruction ou recyclage en fonction de leurs types :

  • Les déchets dangereux ou DASRI issus des actes médicaux, de la recherche et de l’enseignement : produits sanguins, déchets piquants ou tranchants, anatomiques, chimiques et radioactifs.
     
  • Les déchets d’activités de soins non dangereux ou DASND correspondant aux déchets ménagers, recyclables et triés pour être ou non valorisés.

Optimiser la gestion des DAS en s’inspirant des bonnes pratiques

A l’hôpital, une meilleure gestion des déchets passe par l’optimisation du tri et la réduction des coûts économiques et environnementaux des DAS.
 
Adopter une approche optimisée, revient à s’attacher à :

Des exemples à suivre

Localement des initiatives visant à limiter le coût et l’empreinte carbone des déchets émergent dans les établissements de soins publics et privés. En voici quelques-unes parmi les plus inspirantes :
 
CH de Toulon-Hyères : de 2004 à 2018, en mettant en place 5 filières de tri supplémentaires en plus des 18 obligatoires, l’établissement a diminué de 80 % la masse de ses DASRI qui sont passés de 25 % à 4 % de l’ensemble de ses déchets solides.
 
Le CHRU de Besançon produit 1 200 tonnes d’ordures ménagères et près de 18 tonnes de déchets dangereux par an. Ses efforts de recyclage ont permis de valoriser 50 tonnes de bio-déchets et 200 tonnes de papier et carton. 
 
A Toulouse, une machine innovante du groupe Tesalys permet de traiter les déchets infectieux en les désinfectant et les réduisant en confettis sur place ; supprimant ainsi la question de leur transport.
 
Les masques des hôpitaux Saint-Antoine, Necker-Enfants Malades et Rothschild sont désormais broyés, désinfectés et transformés en granulés pour servir à la fabrication de pièces de plastique à usage automobile. 
 
Pour en savoir plus