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Les hospitaliers enclins à travailler plus pour gagner plus

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Dans les établissements publics de santé, sociaux et médico-sociaux, 23% du personnel souhaitent voir évoluer leur temps de travail. On constate une diversité de perspectives au sein de la fonction publique, avec des aspirations contrastées quant à la durée et à la rémunération du travail. 

Des contrastes dans le secteur hospitalier

Dans la fonction publique hopitalière, les données révèlent que 17% des hospitaliers sont enclins à travailler davantage d'heures pour accroître leur rémunération alors que seuls 6% optent pour une réduction du temps de travail, même au détriment de leur salaire. Par exemple, dans le secteur hospitalier, 25% des aides-soignants et autres professions assimilées et 26% des agents de service veulent travailler plus pour augmenter leurs revenus. Ainsi les personnels rattachés à des postes moins qualifiés et donc moins rémunérateurs sont plus partants pour augmenter leurs heures de travaiL.

Disparités interprofessionnelles

Au sein de l'ensemble de la fonction publique, 20% des agents expriment le désir d'une augmentation du volume horaire assortie d'une hausse salariale. Cependant, cette proportion varie selon les branches, chutant à 17% dans la fonction publique hospitalière et à 16% du côté de la fonction publique d'État, mais atteignant 27% chez les agents de la fonction publique territoriale. De leur côté, 23% des salariés du privé déclarent vouloir travailler plus pour gagner plus.

Impact de la durée déterminée ou indéterminée du contrat

Les différences de statut contractuel influent également sur les aspirations professionnelles. Les contractuels en CDD sont deux fois plus enclins que leurs homologues fonctionnaires ou en CDI à vouloir augmenter leur volume horaire pour augmenter leurs revenus 

Facteurs démographiques et familiaux

Les jeunes, les hommes et les parents isolés sont plus enclins à souhaiter travailler davantage pour des raisons financières.

En outre, ceux affichant un nombre élevé d'heures de travail sont davantage enclins à vouloir réduire leur temps de travail.

Perspectives de carrière et de changement

15% des hospitaliers expriment le désir d'un nouvel emploi, en remplacement ou en complément de leur poste actuel surtout dans le contexte post-crise sanitaire (contre 13% dans l'ensemble de la fonction publique et 17% chez les salariés du privé). L'amélioration des conditions de travail prévaut comme principale motivation, suivie de près par le désir d'explorer des opportunités professionnelles plus enrichissantes.

L'évolution des attentes en matière de temps de travail dans le secteur public témoigne d'une diversité de besoins et de désirs parmi les employés. Comprendre ces dynamiques est crucial pour adapter les politiques de gestion des ressources humaines et favoriser le bien-être au travail.